Après l'annonce du 21 mars sur la réduction des résidents temporaires, le gouvernement canadien prend à nouveau des mesures pour freiner l'immigration. Avec le nouveau plafond pour les étudiants internationaux et les changements au Programme de permis de travail postdiplôme, le Canada resserre ses politiques, laissant de nombreux immigrants face à l'incertitude et à des défis accrus.
Du point de vue du gouvernement, la décision de mettre en place un plafond sur l'admission des étudiants internationaux est une étape nécessaire pour gérer une croissance insoutenable et répondre aux préoccupations concernant l'impact sur le logement, les soins de santé et d'autres services. Le gouvernement estime que réduire l'afflux de 35 % sur deux ans est une approche équilibrée.
Selon le gouvernement, l'allocation des places de permis d'études entre les provinces en fonction de la population et l'octroi d'exemptions pour les étudiants de niveau supérieur contribueront à assurer l'équité et à maintenir la qualité des services publics. Le gouvernement considère cette politique comme un moyen d'équilibrer les avantages de l'éducation internationale avec la nécessité de gérer son impact sur les communautés canadiennes.
Les étudiants internationaux font face à l'incertitude et à des difficultés financières en raison du nouveau plafond. Marisol Lantero et Alberto Chavez craignent des difficultés pour obtenir des permis d'études, poursuivre leurs aspirations académiques et payer leurs études avec l'augmentation des coûts. Beaucoup ont le sentiment d'être blâmés pour la crise du logement et peinent à payer leurs études, recourant au financement participatif pour terminer leurs diplômes.
Le débat sur la crise du logement au Canada se poursuit. Certains soutiennent qu'il est injuste de blâmer les étudiants internationaux et que cela détourne l'attention des problèmes sous-jacents comme l'offre de logements, la croissance démographique et la hausse des prix. D'autres maintiennent que l'éducation devrait être accessible à tous et que les restrictions imposées aux étudiants internationaux créent des barrières et perpétuent les disparités.
Le gouvernement canadien a annoncé des changements au Programme de permis de travail postdiplôme (PTPD), qui permet aux étudiants internationaux diplômés d'établissements postsecondaires canadiens admissibles d'acquérir une précieuse expérience de travail au Canada. Les principaux changements comprennent :
Le plafond imposé aux étudiants internationaux rendra plus difficile pour de nombreux immigrants la poursuite de leurs rêves académiques au Canada, avec des opportunités réduites et des charges financières accrues. À long terme, cela peut avoir un impact sur la capacité du Canada à attirer les meilleurs talents et affecter son secteur de l'enseignement supérieur et son paysage d'immigration.
Pour les immigrants qui aspirent encore à étudier au Canada, il est crucial de se tenir informé des changements de politique, de rechercher des voies alternatives et de commencer le processus de demande tôt. Contactez les services de soutien aux étudiants internationaux, explorez les opportunités de bourses et n'oubliez pas que vous pouvez toujours atteindre vos objectifs avec de la planification et de la persévérance.
L'Ontario connaît la plus forte baisse des inscriptions d'étudiants internationaux dans le cadre du nouveau plafond canadien, avec une chute de 41 % des permis d'études délivrés en 2024 par rapport à 2023. La province s'efforce d'attirer les meilleurs étudiants dans des domaines critiques, mais des inquiétudes persistent quant à l'impact du plafond sur son secteur de l'éducation et son économie.
L'histoire inspirante de Vikram Vij illustre le pouvoir de la passion, du travail acharné et de l'acceptation de son héritage culturel. Né en Inde, Vij a déménagé au Canada en 1989, apportant avec lui un amour pour la cuisine indienne et le rêve de la partager avec le monde. Grâce à son dévouement et à son innovation, il est devenu un chef, restaurateur et auteur de livres de cuisine renommé, copropriétaire des célèbres restaurants Vij's Restaurant et Rangoli Restaurant à Vancouver. Le succès de Vij met en lumière la précieuse contribution des immigrants au paysage culinaire et à la diversité culturelle du Canada.