Skip to content

Canada en 5: Nouvelles limites pour les visas d'étudiants étrangers

Les nouvelles politiques d'immigration du Canada, y compris le plafond pour les étudiants, les changements au PTPD et la forte baisse des inscriptions en Ontario, créent de l'incertitude pour les étudiants internationaux. Pourtant, les histoires de réussite d'immigrants comme Vikram Vij montrent leur précieuse contribution à la diversité du Canada.

Nouvelles limites pour les visas d'étudiants étrangers

1. Actualité principale : Le Canada resserre les politiques d'immigration pour les étudiants internationaux

Après l'annonce du 21 mars sur la réduction des résidents temporaires, le gouvernement canadien prend à nouveau des mesures pour freiner l'immigration. Avec le nouveau plafond pour les étudiants internationaux et les changements au Programme de permis de travail postdiplôme, le Canada resserre ses politiques, laissant de nombreux immigrants face à l'incertitude et à des défis accrus.

Points clés

  • Les permis d'études devraient atteindre 364 000 en 2024, avec un taux d'approbation national de 60 %.
  • L'application du plafond variera selon la province, avec des allocations basées sur la population.
  • Les changements au Programme de permis de travail postdiplôme incluent la limitation des permis à des programmes spécifiques.

La position du Canada sur le plafond des étudiants internationaux

Du point de vue du gouvernement, la décision de mettre en place un plafond sur l'admission des étudiants internationaux est une étape nécessaire pour gérer une croissance insoutenable et répondre aux préoccupations concernant l'impact sur le logement, les soins de santé et d'autres services. Le gouvernement estime que réduire l'afflux de 35 % sur deux ans est une approche équilibrée.

Selon le gouvernement, l'allocation des places de permis d'études entre les provinces en fonction de la population et l'octroi d'exemptions pour les étudiants de niveau supérieur contribueront à assurer l'équité et à maintenir la qualité des services publics. Le gouvernement considère cette politique comme un moyen d'équilibrer les avantages de l'éducation internationale avec la nécessité de gérer son impact sur les communautés canadiennes.

Les étudiants internationaux : les plus touchés par les nouvelles politiques du Canada

Les étudiants internationaux font face à l'incertitude et à des difficultés financières en raison du nouveau plafond. Marisol Lantero et Alberto Chavez craignent des difficultés pour obtenir des permis d'études, poursuivre leurs aspirations académiques et payer leurs études avec l'augmentation des coûts. Beaucoup ont le sentiment d'être blâmés pour la crise du logement et peinent à payer leurs études, recourant au financement participatif pour terminer leurs diplômes.

Le débat sur la crise du logement au Canada se poursuit. Certains soutiennent qu'il est injuste de blâmer les étudiants internationaux et que cela détourne l'attention des problèmes sous-jacents comme l'offre de logements, la croissance démographique et la hausse des prix. D'autres maintiennent que l'éducation devrait être accessible à tous et que les restrictions imposées aux étudiants internationaux créent des barrières et perpétuent les disparités.

Impact sur le Programme de permis de travail postdiplôme (PTPD)

Le gouvernement canadien a annoncé des changements au Programme de permis de travail postdiplôme (PTPD), qui permet aux étudiants internationaux diplômés d'établissements postsecondaires canadiens admissibles d'acquérir une précieuse expérience de travail au Canada. Les principaux changements comprennent :

  1. Limiter l'admissibilité : À partir du 15 mai 2024, les étudiants internationaux inscrits à des programmes offerts dans le cadre de partenariats entre collèges publics et établissements privés (PCPP) ne seront plus admissibles à un PTPD après l'obtention de leur diplôme.

  2. Prioriser des programmes spécifiques : Le PTPD sera limité aux diplômés de programmes spécifiques, tels que les maîtrises, les doctorats, la médecine et le droit. Ce changement vise à donner la priorité aux diplômés hautement qualifiés et en demande.

  3. Permis de travail alternatifs potentiels : Les diplômés d'établissements basés sur le modèle PCPP peuvent être admissibles à d'autres permis de travail, comme ceux soutenus par une évaluation de l'impact sur le marché du travail (EIMT) approuvée par un employeur, pour des professions confrontées à des pénuries de main-d'œuvre au Canada.

Ce que cela signifie pour les immigrants

Le plafond imposé aux étudiants internationaux rendra plus difficile pour de nombreux immigrants la poursuite de leurs rêves académiques au Canada, avec des opportunités réduites et des charges financières accrues. À long terme, cela peut avoir un impact sur la capacité du Canada à attirer les meilleurs talents et affecter son secteur de l'enseignement supérieur et son paysage d'immigration.

Pour les immigrants qui aspirent encore à étudier au Canada, il est crucial de se tenir informé des changements de politique, de rechercher des voies alternatives et de commencer le processus de demande tôt. Contactez les services de soutien aux étudiants internationaux, explorez les opportunités de bourses et n'oubliez pas que vous pouvez toujours atteindre vos objectifs avec de la planification et de la persévérance.

2. Focus sur l'Ontario : Le plus durement touché par le plafond canadien pour les étudiants internationaux

L'Ontario connaît la plus forte baisse des inscriptions d'étudiants internationaux dans le cadre du nouveau plafond canadien, avec une chute de 41 % des permis d'études délivrés en 2024 par rapport à 2023. La province s'efforce d'attirer les meilleurs étudiants dans des domaines critiques, mais des inquiétudes persistent quant à l'impact du plafond sur son secteur de l'éducation et son économie.

  • Les permis d'études de l'Ontario passeront de 239 753 en 2023 à 141 000 en 2024
  • La baisse de 41 % est supérieure à la moyenne nationale de 28 %
  • Le gouvernement de l'Ontario vise à attirer les meilleurs étudiants internationaux dans des domaines critiques
  • Les inquiétudes persistent quant aux effets du plafond sur les établissements postsecondaires et le marché du travail de la province

3. Success Story : Le parcours culinaire de Vikram Vij de l'Inde au Canada

L'histoire inspirante de Vikram Vij illustre le pouvoir de la passion, du travail acharné et de l'acceptation de son héritage culturel. Né en Inde, Vij a déménagé au Canada en 1989, apportant avec lui un amour pour la cuisine indienne et le rêve de la partager avec le monde. Grâce à son dévouement et à son innovation, il est devenu un chef, restaurateur et auteur de livres de cuisine renommé, copropriétaire des célèbres restaurants Vij's Restaurant et Rangoli Restaurant à Vancouver. Le succès de Vij met en lumière la précieuse contribution des immigrants au paysage culinaire et à la diversité culturelle du Canada.