Le nombre d'étudiants internationaux au Canada augmente rapidement, avec plus de 800 000 étudiants l'an dernier, une hausse de 31 %. On estime que ce nombre pourrait atteindre 1 million en 2024, soulignant l'attractivité croissante du pays en tant que destination éducative de premier plan, mais apportant également divers défis, notamment en matière de logement et de demandes d'infrastructure.
Le secteur éducatif canadien fait face à des opportunités et à des défis, avec l'afflux attendu d'1 million d'étudiants internationaux en 2024. S'il est financièrement avantageux pour les collèges et universités, cette croissance suscite des inquiétudes. Les institutions éducatives doivent répondre à la demande croissante en infrastructures et services améliorés. Le programme de permis de travail post-diplôme (PTPD) a gagné en attention car les étudiants cherchent des opportunités de travail au Canada après leurs études.
Malgré les promesses, certains établissements d'enseignement désignés (EED) ont été critiqués pour ne pas répondre aux normes éducatives, affectant l'investissement et les perspectives d'avenir des étudiants. Les étudiants doivent s'assurer que les EED choisis sont approuvés par le gouvernement et offrent un soutien robuste et un placement professionnel réussi pour les étudiants internationaux. Les exigences financières pour les futurs étudiants ont récemment augmenté, nécessitant la preuve d'accès à 20 635 $.
L'augmentation des étudiants internationaux a conduit les décideurs politiques canadiens à reconsidérer les réglementations en matière d'immigration et d'éducation. L'opinion publique évolue en raison des préoccupations concernant le logement et la disponibilité des services. De nouvelles règles pourraient modifier les permis d'études et de travail et les chemins vers la résidence permanente. Les étudiants doivent rester informés de ces changements potentiels pour une planification efficace.
L'afflux d'étudiants internationaux, qui contribue maintenant à une population totale de résidents non permanents de 2,5 millions, exacerbe les pressions sur le marché du logement et de l'emploi. Il devient de plus en plus difficile de trouver un logement abordable, et le marché du travail devient plus compétitif pour les diplômés. Les étudiants internationaux ne sont pas les seuls responsables de la tension sur le logement. Nous devons résoudre toutes les causes différentes pour apporter un changement durable. Des efforts collaboratifs sont nécessaires de la part des étudiants, des établissements d'enseignement et des décideurs politiques pour trouver des solutions.
En réponse à ces défis, le gouvernement canadien envisage de plafonner le nombre de permis d'études délivrés, ce qui pourrait entraîner des variations régionales dans la distribution des étudiants à travers le Canada. Les étudiants internationaux actuellement au Canada ou ceux qui envisagent d'y étudier devraient rester au courant de ces développements pour prendre des décisions éclairées concernant leur éducation et leur avenir.
