Face à l'augmentation du nombre de demandes d'asile, le Canada révise ses politiques en matière de visas pour les citoyens mexicains, ce qui a un impact sur les voyages, les études et le travail. Si certains peuvent demander une AVE, d'autres ont besoin d'un visa.
Le gouvernement canadien envisage de revoir sa politique d'exemption de visa pour les citoyens mexicains en raison de la forte augmentation des demandes d'asile et de la croissance des réseaux criminels qui exploitent la situation. Au cours des neuf premiers mois de l'année, près de 17 500 demandes d'asile ont été déposées par des ressortissants mexicains, soit plus du double de l'année précédente. Selon le gouvernement, la politique d'exemption de visa est toutefois à l'origine d'importants avantages économiques.
2009: Le gouvernement Harper a imposé une obligation de visa aux citoyens mexicains entrant au Canada. Cette mesure a été adoptée en réponse à une augmentation significative des demandes d'asile déposées par les Mexicains à leur arrivée au Canada.
Décembre 2016: Le gouvernement Trudeau lève l'obligation de visa pour les ressortissants mexicains. Cependant, cette décision a entraîné une augmentation significative des demandes d'asile formulées par les Mexicains après leur arrivée au Canada.
Février 2024: Le gouvernement Trudeau réintroduit l'obligation de visa pour une grande partie des citoyens mexicains. Toutefois, des exceptions ont été accordées aux citoyens mexicains titulaires d'un visa de non-immigrant américain valide ou ayant détenu un visa canadien au cours des dix dernières années.
L'annonce du 29 février 2024 a confirmé qu'il n'y a pas de changements spécifiques pour les étudiants mexicains qui étudient au Canada ou pour les travailleurs agricoles mexicains qui viennent travailler temporairement pendant l'été. À partir du 1er janvier, les étudiants mexicains sont soumis aux mêmes exigences financières que tous les étudiants étrangers. Les travailleurs agricoles sont exemptés de visa mais doivent obtenir une eTA pour travailler temporairement au Canada.
Ce changement de politique signifie que les immigrants mexicains au Canada seront confrontés à de nouveaux obstacles. Ceux qui n'ont pas droit à une autorisation de voyage électronique doivent passer par la procédure de demande de visa de visiteur. Toutefois, les procédures relatives aux permis de travail et d'études pour les citoyens mexicains restent les mêmes, ce qui garantit une certaine cohérence au milieu des changements. En outre, l'expansion des centres de visas du Canada au Mexique vise à rationaliser la procédure de demande.
Statistique Canada signale une baisse du taux de rétention des immigrants en Saskatchewan, qui est passé de 27,8 % en 2012 à 42,1 % en 2016, les raisons invoquées étant les opportunités limitées et la vie sociale. Le gouvernement étudie actuellement de nouveaux programmes pour améliorer ce taux.
Ahsan Habib, ancien nouvel arrivant du Bangladesh et aujourd'hui célèbre expert en lutte contre la criminalité financière au Canada, incarne la résilience et la réussite. Laissant derrière lui une carrière sûre, il a relevé avec courage les défis de l'immigration. Son parcours, depuis l'adaptation à une nouvelle culture jusqu'au titre de professionnel de l'année de l'ACAMS AFC, illustre le potentiel de réussite dans un nouveau pays. L'histoire d'Ahsan, marquée par sa volonté d'apprendre et de nouer des liens, inspire les immigrants à poursuivre leurs rêves avec détermination et en travaillant dur.