Le Canada en 5: nouvelles règles d'immigration et impact sur les visas
Le Canada a apporté cette semaine d'importantes modifications à son système d'immigration, qui concernent les étudiants étrangers et leurs familles. Ces réformes sont axées sur les nouvelles règles linguistiques, les restrictions en matière de permis de travail et les répercussions régionales. Découvrez la stratégie d'immigration de l'Île-du-Prince-Édouard et un exemple de réussite mettant en lumière les questions autochtones.
1. Actualité principale: Les nouvelles règles d'immigration resserrent les permis de travail et l'admissibilité au PTPD
Le 18 septembre 2024, le Canada a introduit des changements importants à son système d'immigration, ce qui a un impact sur les étudiants internationaux et leurs familles. Ces réformes se concentrent sur les compétences linguistiques, les restrictions des permis de travail pour les conjoints et les variations régionales de la politique. Découvrez ce que ces changements signifient pour les immigrants.
Points clés à retenir
- Les nouvelles exigences linguistiques font qu'il est plus difficile de se qualifier pour le permis de travail post-diplôme (PTPD).
- L'admissibilité au permis de travail est maintenant restreinte pour les conjoints d'étudiants et de travailleurs.
- Les réductions provinciales du nombre d'étudiants étrangers peuvent peser sur les économies locales.
Règles linguistiques du PTPD: Ce que les étudiants doivent savoir
À partir de novembre 2024, les candidats au PGWP devront satisfaire à des critères linguistiques stricts : NCLC 7 pour les diplômés universitaires et NCLC 5 pour les diplômés collégiaux. Ces nouvelles exigences visent à garantir que les diplômés puissent s'intégrer en douceur à la main-d'œuvre canadienne.
Toutefois, pour les personnes dont la langue maternelle n'est pas l'anglais, ces critères posent des difficultés considérables. Les étudiants étrangers originaires de pays non anglophones ou francophones peuvent avoir plus de mal à se qualifier, ce qui réduit leurs chances d'obtenir la résidence permanente après l'obtention de leur diplôme.
Modifications des permis de travail : Impact sur les familles d'immigrants
Les permis de travail pour les conjoints sont désormais limités. Seuls les conjoints d'étudiants titulaires d'une maîtrise et suivant un programme de 16 mois ou plus pourront y prétendre, et les conjoints de travailleurs étrangers sont limités à certains secteurs professionnels ou de gestion.
Ces restrictions risquent de peser sur la situation financière des familles d'immigrants, en particulier celles qui dépendent d'un double revenu. Les immigrants potentiels devront évaluer l'impact sur l'emploi des conjoints lorsqu'ils décideront d'étudier ou de travailler au Canada.
Réduction du nombre de permis d'études : Impact économique sur les provinces
L'Ontario et la Colombie-Britannique, qui comptent un grand nombre d'étudiants étrangers, subiront les réductions les plus importantes en matière de permis d'études. Cela pourrait entraîner une baisse importante de la demande de location, ce qui nuirait aux économies locales qui dépendent des dépenses des étudiants.
Avec la réduction du nombre d'étudiants étrangers, des secteurs comme le commerce de détail, le logement et les services pourraient connaître une croissance plus lente. Les économies locales qui ont bénéficié de la présence d'étudiants étrangers pourraient être confrontées à des difficultés financières à l'avenir.
Dates clés pour la mise en œuvre des changements
- 1er novembre 2024 : de nouvelles exigences en matière de compétences linguistiques pour les demandeurs de permis de travail post-diplôme (PTPD) entrent en vigueur.
- D'ici la fin de l'année 2024 : Des restrictions sur l'admissibilité au permis de travail pour les conjoints d'étudiants internationaux et de travailleurs étrangers seront introduites.
- 2025 : Une réduction de 10 % des permis d'étudiants internationaux sera mise en œuvre, réduisant le nombre à 437 000 permis.
- 2026 : Le plafond d'admission des permis d'études restera le même qu'en 2025, se stabilisant à 437 000 permis.
Ce que cela signifie pour les immigrants
Ces changements introduisent de nouveaux défis, en particulier pour les étudiants internationaux et leurs familles. Rester informé et se préparer peut aider à surmonter les obstacles. Pour les étudiants étrangers au Canada, Aïa, votre assistant en immigration de confiance, est là pour vous aider à rester informé et à naviguer facilement dans ces changements.
2. L'Île-du-Prince-Édouard: l'immigration au service de la croissance économique
L'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) se concentre sur la stimulation de sa population et de son économie grâce à des taux d'immigration élevés. En 2024, la province a connu une immigration internationale record, qui joue un rôle essentiel pour compenser la baisse des taux de natalité et les pertes migratoires interprovinciales.
- L'Île-du-Prince-Édouard a accueilli 1 330 immigrants internationaux au cours du premier trimestre de 2024.
- L'immigration est cruciale, car elle compense le déclin naturel de la population.
- La croissance économique de l'Île-du-Prince-Édouard est fortement liée à l'augmentation de la population due à l'immigration.
3. Success Story: Emmanuelle Walter fait la lumière sur les questions autochtones au Canada
Dans son travail d'investigation, Emmanuelle Walter, journaliste française immigrée au Canada, a attiré l'attention sur le sort des femmes autochtones disparues et assassinées. Son livre « Stolen Sisters » a suscité un dialogue national, soulignant l'importance de la justice et de l'égalité pour les communautés autochtones. Les efforts de Mme Walter montrent comment les immigrants peuvent sensibiliser la société canadienne et l'amener à changer de manière significative.